Azur : L’immensité bleue sur laquelle se découpe la savane africaine. l’Afrique, encore elle, avec ses rythmes flottants, dans la torpeur des textures instrumentales où les cadences se superposent et se déposent comme un soleil couchant, cuisant, sur les toits de paille des huttes tribales… Le paradoxe de la gazelle qui court sur fond d’azur : si véloce, pourtant si sensuelle. C’est le blues, du moins, l’idée du blues qui s’étire en longueur, en langueur pour trouver l’émotion juste, l’intuition qui séduit, qui mène à la transe au-dessus des eaux calmes où miroite l’azur et la vie qui s’endort et s’éveille à la fois.